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Les négociations de 1997

  


Depuis janvier 1997, l’institut trio de coprésidence a été créé au sein du groupe de Minsk (France, Russie et Etats-Unis). La décision la plus grave de l’OSCE a été adoptée pendant le sommet de Lisbonne qui s’est tenu le 2-3 décembre 1996. Dans le cadre de ce sommet, la délégation azerbaïdjanaise dirigée par le président Haydar Aliyev a réalisé des négociations très intenses et a réussi à convaincre les pays membres que le conflit devrait être résolu dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. En tant que résultat des efforts intensifs de Heydar Aliyev, le point refflèttant les 3 principes du règlement du conflit de Haut-Karabakh s’est inscrit dans la déclaration finale du sommet :
1. L'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan doit être rétablie.
2. Le statut d’autonomie élevé doit être donné en Haut-Karabakh à l’intérieur d’Azerbaïdjan. 
3. Sécurité des deux communautés du Haut-Karabakh doit être réalisée.
Cependant, l'Arménie n'a pas d'accord avec cet article, en utilisant un abus du principe de consensus. Comme la réponse, le président Haydar Aliyev a indiqué qu’il mettera son veto au document final du sommet. En conséquence, avec les efforts des Etats-Unis, la Russie, la France et d'autres pays, ces propositions ont été accepté sous la forme d'une déclaration spéciale du président de l'OSCE, le ministre des Affaires étrangères de la Suisse Flavio Kotti comme le moyen de sortir de la situation critique. Bien que 53 pays de l'OSCE a adopté ce document, l'Arménie a voté contre ceci. Les principes de Lisbonne restent encore comme les principes essentiels du règlement de Karabakh. Plus tard Vardan Oskanian, dirigeant la diplomatie arménienne a avoué que les principes de Lisbonne étaient leurs grands défaites diplomatiques. Parce que la communauté internationale avait soutenu l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. En janvier 1997, la France a remplacé la Finlande qui était le pays coprésident du groupe de Minsk sur le règlement du conflit de Haut-Karabakh (le second pays coprésident était la Russie). Ce changement n’avait pas été discuté avec Azerbaïdjan. Le Bakou officiel l’avait refusé et alternativement avait proposé la coprésidence des Etats-Unis. Le 15 février 1997, les Etats-Unis ont été acceptés au groupe de Minsk en tant que 3ème coprésident (après la Russie et la France). Ainsi le format de trois coprésidence a été accepté comme la version de compromis. (Depuis lors, la médiation internationale pour le règlement du conflit du Karabakh se fonctionne dans ce format). 

Le premier juin 1997, au cours de la visite à la région, les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE (Russie,France et Etats-Unis) ont proposé un plan complexe à l’Azerbaïdjan et Arménie. Ceci était le premier plan des médiateurs internationaux à propos du règlement du Karabakh proposé officiellement aux parties. Selon ce projet, le conflit armé devrait être conclu et un accord sur le statut du Haut-Karabakh devrait être accepté. Malgré la préparation d’Azerbaïdjan pour débuter les consultations constructives sur l’essence des documents mentionnés ci-dessus, la partie arménienne a rejeté définitivement l'approche proposée. Ainsi la première initiative des coprésidents du groupe de Minsk à propos du règlement du conflit a été échoué par la partie arménienne. Après cela, les coprésidents ont poursuivi leurs travaux sur les nouvelles versions de solutions. Le 19-23 septembre 1997, au cours de la visite dans la région, les coprésidents ont présenté une nouvelle proposition basée sur la « solution progressive » du conflit. La première étape de ces propositions était consacrée à la libération de 6 régions, le commencement de l’opération de rétablissement de la paix de l’OSCE, le retour des émigrants aux territoires libérés et la restauration des principaux moyens de communication dans la zone de conflit. La deuxième étape était consacrée à la résolution des problèmes de Chucha et Lachin, les principes essentielles du statut de Haut-Karabakh qui devraient être réglées et la convocation de la conférénce du groupe de Minsk de l’OSCE. Le 10 octobre 1997, les présidents azerbaïdjanais et arménien ont fait un discours avec une déclaration conjointe et ont indiqué que les dernières propositions des coprésidents sont d’une base d’espoir pour le rétablissement des négociations dans le cadre du groupe de Minsk. Plus tard, le président de l’Arménie a fait un discours avec un article justifiant le plan de « la solution progressive » comme la seule version possible du règlement du conflit de Haut-Karabakh. Toutefois, les anciens commandants de terrain qui ont directement dirigé les occupations des territoires azerbaïdjanais Robert Kocharian, Serge Sarkissian, Vazgen Sarkissian, et d'autres ont refusé ce plan. En février 1998, Levon Ter-Petrossian a été obligé à la démission par R. Kocharian et les autres qui étaient au Karabakh. 



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